L’Alliance pour le dimanche soutient le référendum lancé par Unia et déjà soutenu par l’Union syndicale du Canton de Berne.
Lors de sa session de juin, le Grand Conseil bernois a doublé le nombre de dimanches où les magasins peuvent ouvrir. Or, le dimanche est l’unique jour de repos commun. L’Alliance s’oppose à un affaiblissement supplémentaire du repos dominical. Il permet la récupération et des loisirs ainsi que de préserver des activités sociales et familiales. Cela doit rester un droit dans le futur, pour les vendeuses mais aussi pour tou-te-s les autres salarié-e-s.
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2 dimanches par an, ça suffit ! Aujourd’hui déjà, les vendeuses doivent travailler six jours par semaine et deux dimanches par an, avec des horaires souvent très flexibles. Le personnel de vente refuse une extension du travail du dimanche parce qu’il détériore ses conditions de travail.
Le dimanche est un jour de repos ! Le dimanche est consacré aux loisirs et à la détente, ainsi qu’aux activités familiales ou sociales. Le personnel de vente, en majorité des femmes, doit aussi y avoir droit.
Imposer le travail du dimanche, c’est faire un affront au personnel de vente ! Pendant la crise du Corona, les vendeuses ont été considérées comme essentielles et ont reçu beaucoup d’éloges. Le Grand Conseil veut maintenant étendre le travail du dimanche. C’est scandaleux. Les applaudissements ne suffisent pas : le travail des vendeuses doit être revalorisé et non dévalorisé !
La protection dans le commerce de détail est insuffisante ! Dans le commerce de détail, les salaires sont bas et les conditions de travail difficiles. Pour une grande partie des salarié-e-s, il n’existe pas de CCT ni de partenariat social.
Pas de nouvel emploi à la clé ! L’extension du travail du dimanche est un jeu à somme nulle qui se fait sur le dos des employées. Les entreprises ne créent pas de nouveaux emplois et n’augmentent pas leur chiffre d’affaires. Parce que les consommateurs n’ont pas plus d’argent dans leur portemonnaie à dépenser.
Une menace pour le petit commerce ! Les horaires allongés favorisent les supermarchés et les grandes chaînes de magasins. Les petits magasins ne peuvent pas suivre et subissent une pression supplémentaire et inutile.